Apparences Belgique

Quel filler pour quelle zone, comment répondre aux attentes du patient ?

Dr. Samira Baharlou – Dermatologue – Bruxelles

Rencontre avec Dr. Samira Baharlou – Dermatologue – Bruxelles

Interview Mireille Pellet

Quelle est l’importance du plan de traitement ? 

La manière de traiter les patients a changé. Aujourd’hui, on ne traite plus uniquement une ride. Non seulement on traite un visage dans son entièreté, mais on va encore plus loin, en traitant une expression, une émotion.

Le plan de traitement, c’est comme un voyage à faire avec le médecin, un voyage indéfini au niveau temps, dans lequel il faudra mettre certaines étapes pour obtenir des résultats longues durée et maintenir la jeunesse, afin d’obtenir le rajeunissement souhaité.

Comment établir un plan de traitement ? 

J’établis le plan de traitement, zone par zone.

Je prends des photos « avant », et « après » l’injection.

Je précise les effets secondaires. Lorsqu’on injecte beaucoup, c’est parfois inconfortable le lendemain.

Il faut planifier les différents traitements en fonction du mode de vie du patient.

Par exemple, si le patient doit prendre l’avion le lendemain, un traitement immédiat n’est pas conseillé. Cela vaut également pour les patientes qui veulent être traitées la veille de leur mariage.

Il faut définir le budget du patient, afin de fixer les différentes étapes.  

Etablir une bonne chronologie des différentes étapes de traitement est indispensable. On travaille d’abord au niveau de la qualité de la peau.

Si le patient a besoin d’un traitement laser, on fera d’abord le laser, car comme il chauffe la peau et il va résorber les fillers.

Pour aider les médecins, Allergan travaille avec les MD codes créés par le Dr Mauricio de Maio.

Il est important de faire comprendre aux patients ce dont ils ont réellement besoin. Bien souvent ils ne voient que leursrides et ils ne se rendent pas compte qu’il y a d’autres aspectsqui agissent au niveau des expressions.

C’est la raison pour laquelle le Dr de Maio a créé un tableauque l’on montre aux patients en leur demandant de choisir trois choses qu’ils voudraient changer : paraître moins fatigué, avoir la peau moins flasque, paraître plus jeune, plus séduisant, moins triste, moins fâché, plus féminin ou plus masculin.

On part d’une émotion, d’une expression chez le patient pour en réaliser le plan de traitement. Le patient reviendra ensuite une à deux fois par an pour maintenir les résultats obtenus.

Ce qui est important pour nous médecins, confirme le drSamira Baharlou, c’est de savoir comment transférer leurs envies avec les différents produits Juvederm® Vycross, dans les codes universels, équivalents aux expressions.

En ce qui concerne les codes, il est plus facile de rendre les patients moins fâchés, que plus jeunes, plus séduisants, plus minces.

Les « plus » sont plus difficiles à réaliser au niveau des codes !

Par exemple, une patiente ne veut plus avoir l’air fatiguée, il faut reconstruire le triangle inversé et soutenir le visage. Dès que l’on injecte dans les joues et que l’on comble les cernes, la patiente à l’air moins fatiguée.

Moins fâchée ? On utilisera la toxine.

Plus jeune ? Il faudra faire une combinaison de produits et de codes.

Il est essentiel pour le médecin de bien maîtriser toutes les techniques d’injection et les volumes à injecter. 

Les MD Codes sont là pour nous nous aider :– Chaque code correspond à un point précis du visage. – Ces codes sont ensuite transcrits en produits, afin de permettre au médecin de connaître  le produit spécifique à injecter pour chaque zone et en quelle quantité. – Les codes apportent également des informations au niveau de la technique d’injection et de la manière dont il faut injecter : bolus, gouttes fines etc… – Chaque code est également défini par un minimum et un maximum de produit à injecter. – Les instruments à utiliser sont précisés.- La profondeur d’injection est également indiquée par produit  et par code: dermal,  subcutanée, muqueuse et supra-périosté. – Des codes différents, masculins, ou féminins, ont été crééspour la mise en place des produits afin de ne pas féminiser un homme ou masculiniser une femme. – Des codes spécifiques existent pour mentionner les zones d’injection  (où se trouve-t-on au niveau anatomique),  quelles sont les zones de danger à éviter

(vaisseaux artériels).

Effet lifting en huit points

Allergan a développé une technique qui permet de réaliser un effet lifting en huit points.

On remarque que les premiers points sont toujours situés dans la midface, deux points ensuite pour les rides et deux points pour les plis d’amertume.

Ce traitement permet d’avoir l’air moins fatigué, moins triste.

Tous les produits Allergan peuvent être injectés à l’aiguille ou à la canule, sans restriction, même le Volux, il faut juste respecter la profondeur de l’injection et la quantité de produit injecté.  

Suivez-vous également  des formations ?

En étant membre du Allergan Medical Institute, nous suivons également des formations au sein du AMI. Très régulièrement, nous assistons à des  Faculty Days durant lesquels les formateurs, sont formés directement avec Mauricio de Maio. On y apprend à donner des cours aux médecins esthétiques, nous suivons ces Faculty Days, to train the trainers, afin degarantir la sécurité au niveau des injections.

Allergan et les membres AMI Faculty offrent des formations très structurées. 

Le Dr de Maio a une rhétorique irréprochable, c’est quelqu’un d’excessivement structuré. Cette répétition des codes, très pratiques et faciles à utiliser, permet d’obtenir la transition indispensable entre ce que les patients exigent et ce que les médecins peuvent réaliser. 

C’est une promesse que l’on fait au patient, on va résoudre un problème.

Si on ne maîtrise pas les produits et la technique, ce ne sera pas possible.

Allergan organise de plus en plus de workshop hands on, ces workshops sont magnifiques ! Chaque médecin participant amène un patient. En tant que formatrice, je traite une moitié de visage, le médecin traite l’autre côté. Même si on regarde mille fois des injections, on ne sera pas capable d’injecter. C’est en pratiquant durant les formations, que l’on forme les médecins.